PORTRAITS DES HABITANTS
Depuis avril, le printemps a posé ses valises et le quartier a repris ses habits de lumière. Vos visages ont ouvert leur porte aux passants et nous avons été parmi eux. Notre seul argument a été le temps qui passe et l’envie de le passer dans les rues proches. Vous n’avez pas dit grand-chose si ce n’est très vite : « Oui, allons-y. » Ca a suffi. Nous avons gardé nos distances, à l’œil nu. Vous étiez contre le mur de votre façade ou sur le seuil de la porte, et avant que le soir ne tombe, d’un sourire ou d’un regard mûr, l’appareil a attrapé votre lumière. Vrai, ensuite, vous nous avez parus un peu plus proche. Vos visages rassemblés ici prennent la fraîcheur d’un bouquet. Et bientôt, nous saluerons cette fois l’insouciance de l’été !